ⵉⵙ ⵜⵔⴰⵎ ⴰⴷ ⵜⵙⵙⵏⵎ ⵜⵉⵎⵔⵙⵍⵜ ⵏⵏⵖ ? ⵔⴰ ⵏⵏ ⴰⴽⴽⵯ ⵜⴰⴼⵉⵎ ⵉⵏⵖⵎⵉⵙⵏ ⵏⵏⵖ ⴳ ⵡⴰⵙⵉⵜ ⴰⴷ :
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Les 22 et 23 novembre, les membres de l’AOMF se sont réunis au Centre de formation et d’échange en médiation de Rabat (Maroc) pour partager leur expertise et bonnes pratiques en médiation sur les processus et moyens d’intervention des institutions du Médiateur et de l’Ombudsman. Cette formation organisée avec la collaboration de l’AOM (Association des Ombudsmans de la Méditerranée) et du Médiateur du Royaume du Maroc à Rabat (Maroc) a rassemblé plus de trente collaborateurs et experts sur deux jours.
Ont bénéficié de cette session de formation 30 participants dont des experts issus de 18 pays, à savoir: l’Albanie, la Belgique, le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte-d’Ivoire, la Centrafrique, la France, le Kossovo, Malte, Monaco, le Niger, la Palestine, le Togo, la Turquie, l’Egypte, le Québec, le Sénégal et le Maroc.
La formation s’est divisée en 6 modules suivants :
Saisine et processus de traitement des plaintes
Les techniques de médiation physique (accueil, écoute et orientation)
Les moyens d’intervention des Médiateurs et Ombudsmans
Rapports des Médiateurs et Ombudsmans
Traitement des plaintes des personnes en situation de vulnérabilité
Institution de médiation en relation avec le parlement, les médias et la société civile
Au cours de cette rencontre, les membres de l’Association se sont penchés sur les initiatives qui permettent de renforcer les institutions de Médiateur et d’Ombudsman. Les participants ont abordé les spécificités de leur institution, ce qui a permis d’échanger sur les informations et les expériences de chacune et notamment de rappeler un certain nombre de règles concernant les moyens et processus d’intervention des institutions. Les participants ont également souligné l’importance de la proximité entre les administrations, les institutions de médiation et les citoyens, et notamment du maintien de bonnes relations avec les médias afin de préserver avec précaution l’efficacité de leur sensibilisation. Aussi, les membres ont mis en avant le fait d’accorder de l’importance à la situation des personnes en situation de vulnérabilité afin que chaque institution puisse être une force de proposition auprès des gouvernements pour les influencer dans le respect des normes de droits humains.
Afin de maintenir une coopération entre les membres, ce partage d’expériences a permis d’évoquer la possibilité de mettre en place un guide de bonnes pratiques de chaque institution en matière de processus et moyen d’intervention, permettant notamment d’identifier les points forts ainsi que les lacunes pour pouvoir les renforcer.